L’art de vivre à la française est aussi faire société par la culture.
« Le théâtre a comme but de faire société. Et les meilleures œuvres sont des veilleuses, elles doivent briller pour la société. » Par ces mots, Thomas Jolly touche à une vérité profondément française : la culture éclaire, rassemble, interroge.
En France, l’art n’est pas un ornement. Il est profond, vivant, nécessaire. « les œuvres doivent parler plus fort grâce au spectacle vivant. Pour faire vivre le grand “nous” — celui qui nous rassemble et qui nous divise. » C’est cela aussi l’art de vivre à française : une tension entre l’universel et le singulier, une passion pour le débat, pour la complexité, pour notre idéal du vivre-ensemble.
Thomas Jolly porte une belle conviction : « La France, elle est belle, et elle est bien. » Pas par nostalgie, mais parce qu’elle porte encore cette ambition de « célébrer notre humanité partagée », de « recoudre » ce qui se défait, de croire que « la culture est une priorité » pour « recoudre, pour nous recoudre »
C’est cela, l’art de vivre à la française : une exigence de sens, un soin porté au lien, une célébration des singularités au service du collectif.